Kim Petras est un artiste pop allemand, mondialement connu, avec plus de 500 000 abonnés sur YouTube, plus d’1,1 millions sur Instagram, etc. Les médias le présentent comme une femme. Une « femme trans ».
Être humain de sexe masculin, né Tim en 1992, Petras reçoit ses premières injections hormonales à 12 ans. En 2006, alors qu'il est âgé de 13 ans, sa prétendue « transition » commence à être médiatisée. À 16 ans, il subit une orchidectomie (ablation des testicules) puis une vaginoplastie (fabrication d’un vagin artificiel à partir du pénis et du scrotum).
Il commence ensuite à produire des chansons, est repéré puis signé par une maison de disques.
En août 2017, « son premier vrai single I Don't Want it At All atteint le top 50 des écoutes en streaming sur Spotify aux États-Unis ». Il figure « parmi les 20 personnalités LGBTI les plus influentes du monde en 2019 par Vanity Fair et entre dans la liste des “30 Under 30 Europe” par Forbes ».
En 2023, il figure en couverture du magazine Sports Illustrated Swimsuit, un magazine publié chaque année par le magazine américain Sports Illustrated qui « présente des femmes mannequins de mode, des célébrités et des athlètes portant des maillots de bain dans divers endroits du monde ».
Et la même année, il remporte un Grammy Award. Consécration.
Pourquoi Tim est-il devenu Kim ? Comme il l’a expliqué dans une interview en 2009 : « J'ai toujours voulu vivre comme une petite fille. » Et il a « toujours su exactement pourquoi ». Alors pourquoi ? Eh bien, accrochez-vous bien : « Alors que les garçons de son âge jouaient avec des voitures et des robots, [Kim] préférait sa Barbie. »
Voilà. C’est comme ça que l’on sait que l’on est une femme. Aimer les Barbie.
Barbie = femme. Prenez en note, futur·es rédacteurs et rédactrices de dictionnaires. Comment ça, « c’est sexiste » ?! Mais non, évidemment pas, puisqu’on vous dit que c’est la « transidentité » et le progrès.
Comme l’explique un article publié en février de cette année par le magazine de mode Numéro, aujourd’hui, Kim Petras « emprunte volontiers les codes du porno ». Et c’est génial ! Le progrès, encore !
Et que chante Kim dans ses albums ? Eh bien voici quelques échantillons de paroles de ses chansons, traduits depuis l'anglais :
« Ces salopes ne peuvent pas sucer comme moi
Ces salopes ne peuvent pas sucer comme moi
Ces salopes ne peuvent pas sucer comme moi
Je suis la reine des suceuses » (Slut Pop Reprise)
Et :
« Oui, je le veux tout de suite
Je veux toucher le sol
Je veux me faire baiser
Ouais, je le veux tout de suite
Je veux jouir fort
Je veux me faire baiser » (Get Fucked)
Ou encore :
« Appelle-moi à la nuit tombée
On peut le faire dans le parc
On peut le faire dans la voiture
Sur la plage, sous les étoiles
Fais-moi taire, fais-moi mal
À genoux, je ferai le travail
Viens et nourris-moi, dessert sucré
Dans un cercle, je la ferai éjaculer
Nous pouvons jouer à des jeux sales
Attache-moi, bites et chaînes
Appelle tes amis, fais passer un train
Fais-moi jouir, encore et encore » (Can We Fuck?)
Bref.
Un dernier échantillon pour la route, tiré de sa chanson Treat Me Like a Slut (« Traite moi comme une salope ») :
« Traite-moi comme une salope
Une petite salope, ouais, j'aime baiser
Traite-moi comme une salope
Une petite salope sale, ouais, j'aime baiser
Je veux y aller plus fort
Je veux jouir plus vite
Je veux durer plus longtemps
Je veux chevaucher »
Les hommes qui soutiennent tranquillement qu’ils ont toujours été une femme à l’intérieur, mais pas n’importe quelle femme, une actrice porno, comment ne pas voir que ces hommes ont un problème ?! Comment ne pas voir qu’accepter l’idée que Kim Petras est une femme est incroyablement insultant pour les femmes ?!
Qualifier de « femme » un homme hormoné et chirurgié, fan de porno et qui produit des chansons dans lesquelles il parle sans arrêt de sexe, de « se faire baiser », dans lesquelles il demande à ce qu’on le « traite comme une salope », c’est non seulement une honte inouïe, un acte affreusement misogyne, mais c’est aussi complètement fou, absurde, irrationnel.
Kim Petras est un homme qui s’efforce d’incarner tous les plus horribles stéréotypes de l’objectification sexuelle des femmes dans la société patriarcale.
Comment les militants peuvent-ils soutenir que Kim Petras est une femme ? Il y a en gros deux arguments (qui peuvent être avancés conjointement).
Grâce aux hormones et à la chirurgie, Kim Petras ressemble à une femme (admettons, pour le raisonnement). Il est donc une femme. Cet argument est manifestement absurde. Si je peins une pomme de façon à ce qu’elle ressemble à une orange, j’ai toujours affaire à une pomme (mais qui ressemble à une orange). Changer l’apparence d’une chose ne change pas sa nature.
Kim Petras possède une âme de femme, la preuve il aime les Barbie. Cet argument est tout aussi insensé et sexiste. Il repose d’abord sur un dualisme corps/esprit selon lequel esprit et corps font deux, et selon lequel un esprit peut être embouteillé dans le mauvais corps. Ce qui est tout simplement faux. Corps et esprit sont indissociables. L’argument de l’âme/esprit de femme repose ensuite sur l’association du fait d’être une femme avec le fait d’avoir une personnalité « féminine », des goûts de femme, par exemple d’aimer les Barbie. Ce qui est à la fois idiot et sexiste. Les femmes ne sont pas des femmes parce qu’elles possèdent des âmes de femmes, parce qu’elles aiment les Barbie, la lingerie, la cuisine, faire le ménage, les talons hauts, le rouge à lèvres, le maquillage, etc., mais parce qu’elles sont de sexe féminin, parce qu’elles possèdent une constitution physique, un corps de sexe féminin. Toutes ces choses (le maquillage, les talons hauts, la cuisine, les Barbie, etc.) relèvent de la « féminité » que la société patriarcale tente d’imposer aux personnes de sexe féminin, elles ne sont pas du tout inhérentes au fait d’être une femme. Prétendre le contraire, c’est perpétuer le sexisme le plus grossier, l’idéologie patriarcale la plus grossière.
À lui tout seul Kim Petras incarne une grande partie de l'insanité misogyne du phénomène trans.