Josie Jay Totah, né Joseph Jacob Totah en 2001, est un acteur états-unien qui se dit aujourd’hui « femme trans ». Il commence sa carrière en 2012 en interprétant des rôles masculins dans des court-métrages. En 2013, il signe pour un rôle récurrent dans la sitcom Jessie et devient l'un des personnages principaux de Back in the Game, puis il enchaîne les apparitions dans plusieurs séries télévisées dont New Girl, 2 Broke Girls, Glee, ou encore Liv et Maddie.
En 2016, il joue dans le film Other People pour lequel il obtient le prix de la révélation de l'année au festival de Sundance, que lui décerne le magazine Variety. En 2017, il joue dans la comédie policière produite par Netflix Handsome : A Netflix Mystery Movie et dans le film des studios Marvel Spider-Man : Homecoming.
En 2017, il interprète Michael Patel, le personnage principal de Champions, une série télévisée créée et produite par Mindy Kaling. En 2020, il signe pour le rôle de Lexi dans Saved by the Bell, suite de la série télévisée Sauvés par le gong, qu'elle produit également.
En 2023, il incarne Mabel Elmsworth de la série télévisée britannique The Buccaneers.
Tout à mon honneur, je ne connais aucun des films et des séries que je viens de mentionner. Mais manifestement Totah est une figure de l’industrie du divertissement, de la culture de la célébrité du capitalisme, qui participe à influencer la jeunesse, y compris au travers de son compte Instagram suivi par plus de 750 000 personnes.
Dans une tribune publiée dans le prestigieux magazine Time en 2018, Totah, alors âgé de 17 ans, explique qu’il s’identifie « comme une femme, et plus précisément comme une femme transgenre ». Il ajoute :
« Ce n'est pas quelque chose qui vient d'arriver. Ce n'est pas un choix que j'ai fait. À l'âge de cinq ans, bien avant de comprendre ce que signifiait le mot “genre” [a-t-il compris aujourd’hui, on en doute], je disais toujours à ma mère que j'aurais aimé être une fille. Comme je pouvais faire des phrases complètes, je disais : “Donne-moi une robe !” J'ai toujours su, à un certain niveau, que j'étais une femme. Mais ça s'est cristallisé il y a environ trois ans, lorsque j'avais 14 ans et que je regardais la série télé I Am Jazz avec ma mère.
[…] Au fur et à mesure que j'apprenais des informations sur le traitement hormonal substitutif, j'ai su que c'était ce que je devais faire. Je l'ai regardée au milieu de l'émission et je lui ai dit : “C'est moi. Je suis transgenre. Et j'ai besoin de passer par là.” Ma mère, qui me soutient énormément et qui est très gentille, m'a dit : “D'accord, faisons ça.” Trois jours plus tard, j'avais rendez-vous avec mon pédiatre, qui m'a orienté vers un spécialiste, qui m'a placé sous inhibiteur d’hormones. À partir de ce moment-là, je ne me suis plus arrêtée.
[…] Et, en tant que personne semi-religieuse ayant fréquenté l'école catholique, j'en suis venue à croire que Dieu m'a créée transgenre. »
Dans un entretien accordé l’année suivante au média Refinery29, on apprend qu’enfant, Totah avait une armoire qu’il remplissait de « vêtements de fille », avec « des robes, des jupes, des talons aiguilles et autres ». Il s’agissait de « son coffre aux trésors ». « Son article préféré ? Une petite robe rose, que son père lui avait offerte. »
Totah se confie :
« Ma mère me disait toujours : “Tu sais, si tu ne veux pas encore dire à tout le monde que tu es une femme, pourquoi ne pas être un mec qui s'habille avec des vêtements de fille ?” Et je lui disais toujours : “Je ne veux pas ça. Je ne veux pas que les gens pensent cela de moi parce que ce n'est pas ce que je suis. Je suis une fille. Je veux que les gens m'identifient comme telle.” »
Ce qui ressort de ce récit comme des récits transidentitaires en général, c’est l’absurdité, le non-sens. Totah était un garçon qui aimait les vêtements culturellement attribués aux filles dans notre société patriarcale. Il prétend qu’il était une fille. Si l’on devait prendre sa prétention au sérieux, cela signifierait que le terme « fille » sert à qualifier des êtres humains de sexe masculin qui se disent filles, ou n’importe quel être humain se disant fille (ce qui serait à la fois tautologique et absurde), ou qui aime les vêtements de fille (une absurdité sexiste). Être une fille (ou une femme) serait éprouver un sentiment mystérieux (indéfini), susceptible d’être éprouvé par n’importe qui, ou éprouver une affinité pour les attributs et les stéréotypes que la culture dominante assigne à chacun des deux sexes. De telles idées se situent quelque part entre l’absurde et l’adhésion au sexisme ordinaire.
Les définitions usuelles des termes fille/femme et garçon/homme, renvoyant respectivement aux jeunes/adultes de sexe féminin et aux jeunes/adultes de sexe masculin, sont tout à fait cohérentes. Les redéfinitions des termes fille/femme et garçon/homme que diffuse le phénomène trans sont soit tautologiques (est une femme quiconque se dit femme, ce qui ne signifie rien), soit absurdes et sexistes (est une femme quiconque se sent une affinité pour les attributs et les stéréotypes assignés aux femmes).
Totah est un être humain de sexe masculin, il était donc un garçon, puis est devenu un homme en grandissant. Mais il a subi des opérations chirurgicales et a entamé des traitements médicaux chimiques qui lui ont conféré l’apparence qu’il a aujourd’hui.





Et ce qui est vraiment admirable, comme vous pouvez le constater sur ces photos qu’il diffuse lui-même sur les réseaux sociaux, c’est que la femme qu’il prétend être devenu, avec ses lèvres botoxées et ses gros seins artificiels (implants mammaires) n’incarne absolument pas les stéréotypes dégradants associés aux femmes par la culture masculine dominante, l’objectification sexuelle des femmes par le regard masculin, la pornification massive de la société.
Pour quelles raisons Totah a-t-il fait ce qu’il a fait ? Je ne sais pas. Mais j’imagine qu’il est possible que cela soit le résultat d’une importante confusion, associée à un mal-être vis-à-vis des normes sociales dominantes, et peut-être à une forme d’homophobie intériorisée. Ou peut-être s’agit-il d’autogynéphilie. Ou, comme dans le cas d’Andy Wachowski, d’une consommation excessive de pornographie. Ou d’un mélange de tout ça.
Quoi qu’il en soit, le phénomène trans constitue probablement, à ce jour, le plus vaste n’importe quoi que la gauche a jamais promu.
La contagion sociale liée à l’émission I am Jazz est sidérante. Chaque émission chez nous qui célèbre un jeune qui se déclare transgenre et entame les rites de passage sacrificiels des coupes de cheveux, des bloqueurs, des hormones, des chirurgies convertit un nouvel enfant, de nouveaux parents, médusés par cette secte de magiciens homophobes et misogynes.