Laurène Marx : « “C’est quoi une femme ?” Réponse : “Merde.” »
Transidentité, transgression et problèmes mentaux
Laurène Marx se présente comme une femme, une « femme trans ». C’est-à-dire que Marx est un mâle adulte de l’espèce humaine. Qui prétend être une femme.
Marx « obtient en 2015 le Prix de la Nouvelle de La Sorbonne Nouvelle. Sa pièce Transe est lauréate de l’Aide à la création Artcena (catégorie encouragements) en 2018 et est publiée aux éditions Théâtrales en 2021. En 2019, [Marx] écrit pour le Collectif Lyncéus Pour un temps sois peu. En 2020, ce texte reçoit l’Aide à la création Artcena (catégorie textes dramatiques). En 2021, il est publié aux éditions Théâtrales et est créé par Lena Paugam dans le cadre du Lyncéus Festival à Binic-Étables-sur-Mer. En 2022, il remporte le prix spécial du jury de la Librairie Théâtrale et est mis en scène par Fanny Sintès avec Laurène Marx au Théâtre de Belleville. » (Source)
Il y a quelques années, on avait entendu parler de Laurène Marx parce qu’une de ses pièces de théâtre avait été annulée par des militants trans (possiblement avec l’approbation de Marx, je ne suis pas certain), au motif qu’une « femme cis » allait y jouer le rôle d’une « femme trans », et que c’était une hérésie. Seules les personnes qui se disent « trans » peuvent prétendre être qui elles ne sont pas !
Marx explique, dans une interview, avoir « arrêté l’école à seize ans à cause de ma santé mentale, mais et peut-être aussi à cause de ma santé mentale, je voulais devenir une grande écrivaine pour ne me consacrer qu’à ça ».
Voici comment Marx se décrit :
« Je suis une pauvre, mais pas une noire. Je suis une junkie et une pute, mais pas une pute du Bois de Boulogne. Il y a des “bails” entre ces positions et c’est très important toutes ces nuances. Il faut connaître sa place, savoir d’où tu viens et où tu es quand tu écris. »
Marx ajoute aussi :
« Ma chance est qu’étant psychotique, bipolaire borderline, je suis très changeante. »
N’est-ce pas formidable ?
Plusieurs études ont montré que les personnes qui se disent « trans » ont, davantage que les autres, tendance à être atteints de divers troubles psychologiques. Comme l’explique le site internet de la clinique de Cleveland : « certains troubles sont plus fréquents chez les personnes transgenres », parmi lesquels :
· le trouble bipolaire ;
· le trouble de la personnalité limite ;
· le trouble dissociatif de l'identité (trouble de la personnalité multiple) ;
· les troubles obsessionnels compulsifs ;
· la schizophrénie ;
· le trouble schizo-affectif.
Les militants trans affirment bien entendu que cela s’explique par le fait que les « personnes trans » (rappelons ici qu’il s’agit d’un groupe humain largement fictif, étant donné que le seul critère permettant de savoir qu’une personne est « trans » consiste à ce qu’elle affirme l’être) sont les plus harcelées, opprimées, exploitées, etc.
Il est plus probable que les troubles psychologiques expliquent l’adhésion aux thèses absurdes mais potentiellement attrayantes de la « transidentité » (qui offre aux individus qui s’en réclament de pouvoir changer d’identité radicalement, un nouveau départ, une chance de renaitre, de se réinventer, ou de se démarquer socialement, entre autres potentialités).
Comme le rapporte le brillant journal Politis :
« Dans Pour un temps sois peu [une pièce de Laurène Marx], une autre limite sans cesse déconstruite est bien sûr celle du genre. Tout sauf linéaire dans sa description des opérations, des visites médicales ou encore des situations de pression et de violence sociales que rencontre la protagoniste sur son long chemin (cinq ans), la comédienne bute invariablement sur une interrogation : “C’est quoi être une femme ?” Réponse : “Merde.” Ou : “C’est pas une question d’apparence. C’est une question de… c’est une question.” »
« “C’est quoi une femme ?” Réponse : “Merde.” »
Grandiose.
Le « genre » est ainsi puissamment déconstruit. Prends ça, « le genre » ! Le patriarcat tremble aussi. C’est la panique morale chez les patriarches. Les rats quittent le navire en vitesse, terrorisés par la puissance déconstructrice de Laurène Marx.