Petit montage entre des propos de Raël et des propos d'un individu qui se dit « femme trans » interviewé pour son rôle dans le film La Belle de Gaza qui traite de la « transidentité » en Isräel.
Le mouvement trans comprend un ensemble relativement confus d'idées, de croyances – toujours absurdes, irrationnelles – qui ne s'accordent pas toutes bien entre elles. Certains pans et acteurs du phénomène trans versent carrément dans le mystique, le religieux, le millénariste. D’où ce slogan qui revient souvent : « Les personnes trans sont sacrées. » Les personnes qui se disent « trans » sont considérées comme des élues, des messies, qui annoncent un nouvel âge d’on ne sait pas trop quoi (sans doute l’entrée, pour paraphraser la Bible, « dans le pays que Trans, ton Dieu non-binaire, te donne, un pays où coulent les bloqueurs de puberté et les hormones de synthèse »).
Le mouvement trans présente un aspect significativement sectaire, voire millénariste. Mais cet aspect lunaire – particulièrement irrationnel – ne suffit manifestement pas à le discréditer. Il me semble même qu’il contribue à le rendre attrayant aux yeux de jeunes personnes mal dans leur peau (en raison du caractère sexiste, homophobe et plus généralement déplaisant de la société actuelle), naïves et en quête de reconnaissance.
La déraison transidentitaire a des effets délétères très concrets. Dans plusieurs textes, je souligne qu’elle persuade par exemple des filles qu’une culture sexiste qualifie de « garçons manqués » qu’elles sont littéralement des garçons manqués (et des garçons qu’une culture sexiste dit « efféminés » qu’ils sont littéralement des filles). Ce morceau d’un reportage de France 2 l’illustre parfaitement.
En fin de compte, le terme « homme transgenre » n’est qu’une nouvelle manière, jugée politiquement acceptable, de désigner de prétendues « garçons manqués ». L’expression « garçon manqué » désigne « une fille qui s'habille et se comporte comme un garçon, en particulier en jouant à des jeux physiques auxquels les garçons jouent habituellement ». Un « homme trans » ou « homme transgenre » est « une personne dont l'identité de genre est masculine » (Wikipédia). Il s’agit peu ou prou de la même chose. Seulement, il est plus ou moins admis que l’idée de « garçon manqué » est sexiste, tandis que l’idée d’« homme trans », très en vogue à gauche en ce moment, est considérée comme génialement progressiste.
Les conservateurs et misogynes traditionnels se contentaient de dénigrer les filles ou les femmes jugées trop « masculines » en les qualifiant de « garçons manqués ». Le sexisme transidentitaire considère que les filles ou les femmes ayant une affinité pour les choses culturellement associées au masculin (ayant une « identité de genre » masculine) sont réellement des hommes (« nés dans le mauvais corps ») et devraient être transformées en hommes par le biais de la médecine et de la chirurgie.
Le phénomène trans rend progressiste et cool le sexisme et la misogynie contre laquelle les féministes se battent depuis des années. Il va même jusqu'à inscrire ce sexisme dans la chair des gens, en offrant de médicaliser et de chirurgier les filles et les femmes présentant une prétendue « incongruence de genre ». Il est incroyable que tout le monde fasse semblant de ne pas comprendre (ou échoue à comprendre) ce qu’il se produit.
Pas mieux. Vous démontrez tout simplement ce qui devrait sauter au visage de tous . Moi aussi je suis sidérée par autant d’hypocrisie et de mauvaise foi à ne pas voir l’évidente réalité : l’identité de genre est une pure supercherie « intellectuelle » qui dézingue toute une génération de jeunes vulnérables. Merci pour vos textes on se sent moins seul et dingue devant ce triste constat.
Prendre les propos d'une personne extrémiste et généraliser pour critiquer un mouvement entier, je ne trouve pas ça très rigoureux. Cet article à charge pourrait nuancer un peu les propos en variant les sources, et en donnant la parole à des personnes beaucoup moins perchées, car cette personne tarée que vous citez n'est pas du tout représentative du "mouvement trans"
Tout n'est pas à jeter dans ce mouvement.