19 Commentaires
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Avatar de sofia lopez

Barbijaputa c'est la féministe du podcast dont je t'avais parlé.

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Avatar de Annie Gouilleux

Quelles sont sont les féministes relativement connues pro-trans en France? Je ne suis pas d'accord avec cette affirmation (un peu rapide). Blandine Deverlanges, Francine Sporado, Christine Delpy, etc. ne sont pas pro-trans, au contraire. Moutot et Stern non plus dans un autre genre et leur affaire a fait assez de bruit médiatique.

Amicalement.

Annie Gouilleux

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Avatar de Audrey A

Les féministes que vous citez ne sont ni médiatiques, ni connues en dehors de cercles militants restreints. Les idées de Christine Delphy, aujourd'hui très affaiblie, ont été massivement récupérées et déformées par les courants queer, qui instrumentalisent son nom en racontant à peu près n'importe quoi, sans qu'elle soit en état de rétablir les faits.

Quant à Marguerite Stern et Dora Moutot, que vous mentionnez également : elles sont clairement positionnées à l'extrême droite. Non seulement elles ont été publiées par Magnus Éditions, maison emblématique de la diffusion de discours racistes, masculinistes et antiféministes présidée par Laurent Obertone (auteur de « Raisonnablement sexiste »), mais Stern affiche publiquement des positions racistes et un soutien assumé à l'extrême droite.

En réalité, les féministes véritablement médiatiques sont celles que l'on retrouve dans les grands médias généralistes et à la télévision :

• Mona Chollet : écrivaine « féministe » starisée, souvent présentée comme une figure centrale du féminisme français contemporain. Pro trans, pro-« empowerment » individuel, son féminisme évite toute critique matérialiste du patriarcat. Prostitution friendly.

• Manon Garcia : philosophe médiatisée, formatrice de la servitude consentie à Sciences Po. Pro-trans et queer-compatible, sans jamais entrer frontalement dans le débat, elle épouse l’air du temps, valorise la « pluralité des identités » et n’interroge jamais le sexe comme base de l’oppression. Hétérocaptive de compétition. Zéro critique du système prostitueur ou de la GPA.

• Myriam Bahaffou : défend une vision queer et intersectionnelle du féminisme, où le mot « femme » est déconstruit à l'infini, au profit d'identités « flottantes », « non binaires », « transfuges », etc. Elle est pro exploitation sexuelle et s'identifie à une TDS.

• Caroline De Haas : très médiatisée via #NousToutes, refuse de soutenir l'abolition du genre, pro-auto-identification, s'oppose systématiquement aux critiques du transactivisme.

• Alice Coffin : militante queer revendiquée, soutien inconditionnel aux revendications transactivistes, invisibilise totalement les positions féministes radicales.

• Lauren Bastide : journaliste et podcasteuse (La Poudre), pro-sexe, pro-trans, multiplie les plateaux et les posts dégoulinants de bien-pensance intersectionnelle, tout en invisibilisant les abolos et critiques du genre.

• Rokhaya Diallo : défense intersectionnelle centrée sur les oppressions raciales, soutient le transactivisme, ambiguë voire complaisante sur la prostitution au nom de l'« agency » des femmes racisées.

• Noémie de Lattre : humoriste et chroniqueuse, féminisme pop light compatible plateau télé, relayant les slogans les plus consensuels du féminisme blanc inclusif des hommes (pro-trans, pro-sexe, pro-identité).

• Clémentine Autain : députée LFI, pro-inclusion des hommes agp dans les politiques féministes, hostile aux féministes critiques du genre.

• Camille Froidevaux-Metterie : « philosophe » très médiatisée complètement transactiviste.

• Eliane Viennot : historienne, professeure de littérature, connue pour ses travaux sur la masculinisation de la langue française. Sur les RS, elle soutient un féminisme pro-queer et inclusif des hommes atteints de DSD dans les sports.

• Odile Fillot : se présente comme « chercheuse indépendante » en sociologie des sciences et vulgarisatrice scientifique. Très active sur les réseaux, elle est connue pour sa défense acharnée des positions transactivistes en s'appuyant sur des arguments pseudo-scientifiques liés aux DSD.

• Maïa Mazaurette : chroniqueuse sexualité dans Le Monde, défend la décriminalisation du travail du sexe, pro privilège sexuels masculins sans analyse structurelle du système prostitueur.

• Camille Emmanuelle : autrice, défend une approche « pro-sexe » (= pro proxénétisme), critique des abolitionnistes et du féminisme matérialiste, célèbre l'« empowerment » sexuel (= quand les femmes dont exactement ce que les hommes attendent d'elles).

• Julia Pietri : créatrice du « Gang du Clito », très médiatisée, défend des positions pro-genre et pro-proxénétisme.

Et je n’ai pas fait le listing des collabites de droite et d’extrême droite, les femmes anti-trans et automisogynes, pro-masculinistes comme Peggy Sastre et Eugénie Bastié qui publient régulièrement leurs scribouilles complaisantes dans les grands médias de droite (Le Point, Le Figaro...).

Et je ne parle pas non plus des féministes critiques du genre qui publient dans les médias de ladroite réactionnaire catho et d'extrême droite, sciant la branche sur laquelle nous sommes assises et décrédibilisant notre combat en vendant les droits fondamentaux des femmes aux misogynes traditionnels anti-IVG.

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Avatar de Audrey A

J’ai oublié Victoire Tuaillon alias « Les couilles sur la table » : elle interroge la masculinité depuis le point de vue des hommes eux-mêmes. Elle centre systématiquement son propos sur les vécus masculins, les « fragilités » masculines, les contradictions des hommes modernes, en les excusant, les complexifiant, les rendant presque attendrissants. Évite soigneusement toute analyse de la prostitution, du transgenrisme, de la GPA. Est contente et fière d’avoir échangé avec Emanuel Todd.

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Avatar de Quentin

· Camille Giry et Justine Lossa, militantes sur les réseaux sociaux META, pro porno-prostitution et trans-activistes très actives aussi en manifestation.

· Chloé Thibault, militante META, autrice et chroniqueuse chez Simone Média (groupe Bolloré), pro porno-prostitution, pro BDSM, pro trans, queer compatible. Parfaite représente de la lumière gne éditoriale de son media.

· Manon Lugas, grande copine de la précédente, META, "sexologue" pro porno-prostitution (pratiquante), pro BDSM (et militante forcenée de l'intégration de violence dans l'intimité), pro trans.

· Salomé Saqué, Mediapart et Blast, journaliste pro porno-prostitution, pro trans, queer compatible. Grande copine des deux précédentes, triptyque de l'entre-soi parisien d'instagram "de la gauche inclusive", fait office de passe-plat pour les idées trans/queer dans le média "indépendants de gauche" le plus populaire.

· Mathilde, chanteuse montante de la scène Française, militante de la scène queer française pro trans.

· Florence Mendes, humoriste Belge très présente dans les médias traditionnels français et les réseaux META, militante pro porno-prostitution, pro trans, queer compatible.

· Mathilde Larrère, présenté comme feministe radicale sur les médias "de gauche" queer compatible, pro porno-prostitution (tout en étant supposément "anti-capitaliste").

Et toutes les cliques de ces personnes ont des cercles communs.

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Avatar de Annie Gouilleux

Merci, Audrey. En fait, j'ai perdu pied depuis longtemps et n'ai repris goût au féminisme que depuis que j'ai traduit Maria Mies. En outre, j'ai 76ans et n'ai pas suivi les stars de la presse et de la télé. La "théorie du genre" m'insupporte. Je lis beaucoup Janice Raymond et les féministes radicales britanniques et américaines, ça déforme ma vision des choses en France où la situation est grave à mon avis.

Je suis régulièrement ce site, Le Partage et le site d'Ana Minski, Tradfem aussi, les Rebelles du genre et WDI.

Amicalement.

Annie Gouilleux

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Avatar de Juliette

Le site Ronces & Racines pourrait aussi vous intéresser au vu des sites que vous mentionnez. Il est géré par un collectif féministe et publie des articles - entre autre contre la prostitution et le phénomène queer.

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Avatar de Annie Gouilleux

Merci Juliette.

Je vais fréquenter ce site Ronces et racines également, car il me paraît très intéressant.

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Avatar de Audrey A

Disons que suivre l'actualité "féministe" en France est assez démoralisant !

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Avatar de Annie Gouilleux

Merci pour le site Perspectives cubi(s)tes que je ne connaissais pas ,bien entendu.

Faute de rencontrer d'autres femmes (à Lyon je ne m'aviserais pas d'entrer dans un local dit "féministe mais interdit aux cis....) nous en sommes souvent réduites à fréquenter les "réseaux" afin de nous sentir moins seules.

Annie Gouilleux

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Avatar de Quentin

"Pro-sexe" ? Pro porno-prostitution, non ?

Je me rappelle avoir lu quelque part que c'était un abus de langage imposé par les Pros porno-prostitution dans le débat, se qualifiant elles-mêmes de pro-sexe, pour associer les abolitionnistes de l'esclavage sexuel des femmes à des puritains masculinistes, les seuls "anti-sexe" étant des religieux masculin hyper misogyne qui associent le plaisir féminin à une manifestation diabolique.

Il me semble même que ces mots sont issue d'un texte de votre auguste personne sur le sujet.

Mais peut-être me trompe-je.

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Avatar de Audrey A

C'est pour ça que j'ai précisé (= pro-proxénétisme). Oui. Pro-sexe c'est comme "pro-vie", ça signifie l'inverse. Destruction des relations sexuelles et destruction de la vie des femmes.

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Avatar de Quentin

Méa culpa, ma lecture en diagonale m'a fait rater la précision dans le paragraphe Camille Emmanuelle, j'avais pas vu.

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Avatar de anna

Est-ce que "des féministes critiques du genre qui publient dans les médias de ladroite réactionnaire catho et d'extrême droite" vise les pédopsychiatre et psychanalyste Masson et Eliacheff ? J'ai interrogé l'Observatoire de la petite sirène, qu'elles ont créé, pour savoir pourquoi seuls les médias de droite et d'extrème-droite les publiaient : leur réponse est claire, et éloquente => leurs articles et prises de position collectives (elles ne travaillent pas seules), sont systèmatiquement REFUSES par les médias "de gauche". Même le Canard ou Charlie renvoient ou ignorent leurs envois. Je doute qu'elles "vendent" leurs travaux ; et je ne suis pas d'accord sur le fait qu'elles "décrédibilisent" notre combat. Vaut-il mieux qu'elles se taisent ? Je crois au contraire qu'il faut soutenir le discours qu'elles tiennent en tant que soignantes et praticiennes ; on a besoin de toutes les forces disponibles pour ce combat.

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Avatar de Audrey A

Le problème, c’est que les psychanalystes comme Masson et Éliacheff, aussi critiques soient-elles du transactivisme, restent structurellement adossées à un corpus patriarcal. La psychanalyse, dans son patrix freudien et lacanien, repose sur des schèmes de pensée qui naturalisent la domination masculine. Ce n’est donc pas anodin si leurs discours sont réac’-compatibles : elles peuvent critiquer le genre, mais sans aller à la racine.

Et quand ces discours sont relayés exclusivement par des médias d’extrême droite, ils sont lus par des publics déjà convaincus qui pratiqueront volontiers le cherry-picking : retenir la critique du transgenrisme tout en rejetant ou méprisant toute perspective féministe que ces deux spécialistes pourraient émettre. Au final, ce n’est pas un soutien au féminisme, mais une récupération idéologique au service d’un autre projet de contrôle sexuel.

Donc non, ce n’est pas vraiment une aide. C’est un autre versant du problème.

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Avatar de Nicolas Casaux

On pourrait dire que contrairement à certaines (ou certains), nous n'avons pas comme seul objectif d'endiguer le phénomène trans, peu importe comment. Nous tenons tout autant à nous opposer au triomphe politique de la droite. Entre autres.

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Avatar de anna

Mais c'est évident ; l'idéologie trans est un produit de la société patriarcale, elle-même ferme support des économies technologiques mortifères, qu'elles soient capitalistes ou communistes.

En revanche, - mais je ne suis pas compétente dans le domaine pour en donner une vraie démonstration - il me semble qu'il ne faut pas trop vite jeter la psychanalyse avec l'eau du bain. Freud était bien sûr une personne de son temps, un homme, d'une éducation, d'un milieu, de son temps. Mais il me semble qu'il reste un vrai scientifique, et ses hypothèses sur ce qu'"est le féminin" ou "les femmes", restaient des hypothèses, avec tous les points d'interrogation qui s'imposent, et qu'il a bien ajoutés à ses hypothèses. De même Lacan, dont on ne doit pas retenir que les phrases provocatrices mal digérées. Je crois que justement, pour contribuer à la compréhension du matriarcat aujourd'hui et dans l'histoire, on peut avoir profit des psychanalystes ouverts (pas bridés par une lecture dogmatique de Freud ou Lacan). Leurs outils restent très intéressants, à mes yeux. Mais encore une fois, je suis béotienne.

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Avatar de Bunex

"D'autre part, les progrès culturels en matière d'égalité entre les femmes les plus jeunes n'ont pas de corrélation avec les hommes et la persistance d'attitudes machistes dans la vie quotidienne, ce qui peut également expliquer l’importance du militantisme." Je ne suis pas sûr d'avoir compris cette idée. Est-ce que vous soulignez par là que l'amélioration de la condition des femmes se fait en fin de compte "malgré les hommes" et aucunement parce qu'ils s'améliorent et... lâchent du lest ? Merci pour tous vos excellents travaux.

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Avatar de Nicolas Casaux

Oui il me semble que c'est ce que Silvia veut dire.

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